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Le Congrès Mondial de la Pomme de terre : un atout supplémentaire pour les paysans des Andes et Trias

Au printemps dernier, Trias a attiré l’attention au Congrès Mondial de la Pomme de terre au Pérou. Les contacts réalisés lors de cet événement avec divers partenaires portent leurs fruits.

Le Congrès Mondial de la Pomme de terre réunit tous les trois ans mille chercheurs et professionnels de la pomme de terre du monde entier. Le président du congrès, Romain Cools, prévoyais pour l’édition de cette année, une présentation des projets que Trias exécute en collaboration avec un certain nombre d’organisations agricoles locales dans les Andes, le berceau de la pomme de terre.

Générateur pour chambre froide

'Au cours de cet événement, nous sommes tombés sur pas mal de gens intéressants,' dit Lieve Van Elsen, directeur régional de Trias Andes. 'Prenez par exemple les vendeurs de semences et de fertilisants. Avant, ces entreprises ne s’intéressaient pas aux petits paysans de Conpapa ou Coopagros. Cependant, lors du Congrès mondial de la Pomme de terre, ils ont découvert le potentiel de ces organisations de paysans et de leurs membres. Ce qui est intéressant pour les paysans parce que les entreprises prêtent également de l’assistance technique.'

Remarquons d’ailleurs que les gouvernements andins ont ouvert les yeux. Le gouvernement péruvien était tellement impressionné par la nouvelle chambre froide des cultivateurs de pommes de terre de Coopagros qu’il a immédiatement mis un générateur à leur disposition afin d’en assurer l’approvisionnement en électricité. La chambre froide est à présent opérationnelle, mais il reste à travailler sur la qualité des pommes de terre lyophilisées. À ces fins, Trias développe une collaboration avec l’ILVO, la Hogeschool Gent (Haute Ecole de Gand), l’Université d’Andahuaylas et le Centre international pour la pomme de terre au Pérou.

500.000 dollars

Le ministre équatorien de l’Agriculture Rúben Flores a présenté ses ambitieux projets après le Congrès mondial de la Pomme de terre. 'Nous avons eu l’occasion de parler au ministre,' dit Van Elsen, qui est enthousiaste à propos des 500.000 dollars que le ministre vient d’allouer au secteur de la pomme de terre en Equateur.

Le directeur régional explique que : ‘Les investissements faits en faveur du partage d’informations avec les exploitations, du contrôle de la qualité des semences et de la construction de nouveaux dépôts pour leur conservation donneront un coup de pouce supplémentaire à la culture de pommes de terre en Equateur. Le dépôt de Conpapa fait état de modèle: il a été bâti il y a quelques années avec le soutien de Trias Andes et de nos partenaires flamands. En outre, les autorités équatoriennes subventionneront l’usine de chips d’Agropapa, une autre organisation agricole collaborant avec Trias.'

Coalition flamande

Les partenaires flamands de Trias Andes ne restent pas les bras croisés. Dans le cadre de sa maîtrise en électromécanique, Siebe Moeyaert travaille aujourd’hui en Equateur, au design d’un module de pesage et d’empaquetage pour les cultivateurs de pommes de terre de Conpapa. Ce module sera relié à l’installation de lavage et de triage construite il y a deux ans avec le soutien du Boerenbond, de Belgapom et de l’Institut Technique Libre VTI de Torhout. Le design de ce nouveau module servira de base aux dessins détaillés que les élèves du VTI réaliseront cet automne pour leur examen intégré.

Trias s’est efforcé ces dernières dix années de renforcer la coalition flamande qui oeuvre pour les pommes de terre de la Cordillère des Andes. Belgapom a rejoint le groupe en 2008, dans le cadre de l’Année Internationale de la Pomme de Terre . Plus tard, d’autres partenaires tels que le Rotary, le VTI, l’Institut Libre pour Agriculture et Horticulture VLTI, l’Institut pour la Recherche en Agriculture et Pêche ILVO et la province de Flandre-Occidentale se sont joints à ce partenariat.

Même si le Pérou et l’Équateur sont actuellement des pays à revenus moyens, les millions de familles de paysans des Andes ont encore des difficultés à atteindre un niveau de vie que nous considérons 'normal'. Leurs villages sont, dans la plupart des cas, isolés et loin des services de base de qualité en matière de santé et d’enseignement. En termes de valeur productive, l’exploitation minière serait le secteur principal, mais c’est l’agriculture qui assure les emplois. Les faibles revenus et l’infrastructure déficiente poussent de nombreux jeunes à quitter la campagne.

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